Pourquoi?

Ces dernières années, nous observons tous des rythmes de construction importants sur les communes autour de Rennes. Les terres agricoles restant bon marché, les plans locaux d’urbanisme n’hésitent pas à les sacrifier pour l’extension de l’habitat, du commerce et des zones d’activité.

Peut-on cependant consommer indéfiniment les terres agricoles?

La réponse est bien évidemment « non » et d’ailleurs, l’état, les régions, les départements s’accordent tous pour dire que leur préservation est un défi majeur pour les années à venir. Plusieurs chartes ont été rédigées en ce sens. Malheureusement, ces documents restent sur les étagères…

La préservation des terres agricoles est pourtant essentiel et l’est encore plus aujourd’hui pour lutter contre le dérèglement climatique. Au delà de leur mission nourricière, les sols agricoles permettent de stocker du CO2, de contribuer au cycle de l’eau.

Plus concrètement, à Noyal, nous souhaitons que notre futur PLU prenne en compte ces enjeux et affiche des objectifs ambitieux d’économie de foncier agricole. 

Trois fermes, cultivées en agriculture biologique, sont directement impactées par le développement de l’habitat. L’une de ces trois fermes, la ferme de la Touche du Val, pourrait perdre jusqu`à 30% de ses surfaces de pâturage. Cela remettrait fortement en cause son exploitation.

Nos demandes pour arriver à ces objectifs:

  • fixer des objectifs de construction pour l’habitat cohérents avec les projections de l’INSEE, cela se traduit par la construction de 45-50 logements/an (alors que le projet de la commune prévoit de  construire 75-80 logements/an),
  • lancer des projets de renouvellement urbain sur les secteurs du Chêne Joli, de l’espace Nominoë, de la gare  et d’Haigelorch
  • réserver moins de 10ha pour l’habitat sur les terres de la Moinerie et du Champ Michel (le projet de la commune prévoit des réserves de 30ha pour l’habitat),
  • réserver moins de 10ha pour l’activité en continuité des zones existantes (le projet de la commune prévoit des réserves de 30ha pour l’activité). Nous disposons aujourd’hui de près de 20ha de surfaces à commercialiser, ce qui semble déjà important pour les 10 années à venir.

Nous avons rédigé plusieurs avis à l’attention des décideurs pour détailler nos demandes. À ce jour, aucune de nos demandes n’ont été entendues.